Non, ce n’est pas une théorie conspirationniste, c’est la conclusion peu surprenante à laquelle sont arrivés les analystes de l’Ecole de Guerre Economique. L’information est devenue une arme et nos cerveaux des terrains d’affrontement des grandes puissances qui veulent contrôler les foules. Il n’est donc pas étonnant que l’Imperium US s’en soit emparé.
La « fabrique du consentement » n’est pas nouvelle, elle est basée sur la psychologie sociale, analysée par Gustave Le Bon, puis théorisée et mise en pratique par Edward Bernays. Elle utilise l’ingénierie sociale pour nous faire accepter les projets et contraintes que l’élite veut imposer « en douceur »:
Elle utilise pour cela les canaux de communication et d’information tels que la radio, la télévision, les journaux… internet faisait jusque-là figure d’électron libre puisqu’il échappait au contrôle de masse. Mais progressivement cette relative liberté a suscité la convoitise des dirigeants au fur et à mesure que les réseaux sociaux ont connu le succès. Sous couvert de « lutter contre la désinformation », les Etats tentent de censurer les informations contredisant leur narratif. C’est ainsi que les USA ont mis les réseaux sociaux sous la tutelle directe de leur département de la sécurité intérieure, une sorte de « Ministère de la Vérité« . Les institutions internationales, telles l’ONU, l’OTAN, ou le World Economic Forum, investissent aussi largement dans le contrôle de l’information. On observe, à une plus petite échelle, le même phénomène en France et en Allemagne. Petit à petit les démocraties occidentales adoptent le modèle informationnel chinois…