Depuis la reprise en main du réseau social Twitter par le fondateur de Tesla et SpaceX, les révélations sur le fonctionnement de la « modération » des contenus se succèdent et ne finissent pas de surprendre ceux qui croyaient encore en la neutralité des applications d’échanges. Elon Musk a fait le ménage parmi les équipes de la « politique des contenus » et a mis au jour des pratiques qui remettent gravement en cause le fonctionnement de la démocratie (rien de moins!). Jugez plutôt:
- Financement des partis politiques (ou plus exactement du parti démocrate)
- Invisibilisation puis fermeture des comptes des journalistes ayant révélé le contenu de l’ordinateur d’Hunter Biden (le fis de)
- Mise en place d’outils de filtrage orienté sur les idées politiques (conservatrices) des utilisateurs de Twitter
- Création d’une liste noire secrète des personnes à pénaliser dans l’affichage des posts pour rendre leurs publications invisibles (shadow banning)
- Décision de suspension ou de fermeture de compte sans aucune base juridique, ni même en conformité avec les CGU de l’oiseau bleu (le plus emblématique aura été le bannissement du président Donald Trump)
- Etablissement d’un canal dédié au FBI pour suggérer (fortement) le bannissement de certains profils « indésirables »
- Pression du FBI sur le responsable juridique de Twitter pour censurer des personnalités influentes, des scientifiques, mais aussi de simples citoyens critiquant la gestion sanitaire du covid
- Ingérence dans l’élection présidentielle américaine pour favoriser un candidat (vous avez deviné lequel) au détriment de l’autre…
Il y a fort à parier que ces pratiques ne sont pas limitées aux USA et que d’autres pays, dont la France, ont dû mettre en place des processus similaires de censure, notamment lors de la pandémie et des dernières élections… il est tout aussi évident que les autres réseaux sociaux n’ont pas été épargnés par ces tentatives de contrôle de l’opinion publique. On le saura peut-être lorsque le fantasque mais indomptable Elon Musk les aura rachetés… 😉
En attendant, et quoi qu’on pense du personnage et de ses motivations, il reste nécessaire de décentraliser les réseaux sociaux pour éviter leur contrôle par des institutions, des oligarques, ou des intérêts contraires à la liberté des peuples. C’est pourquoi nous encourageons des outils alternatifs, open-source et décentralisés.